Célébration de la Journée mondiale de l’hémophilie

à€ l’occasion de la Journée mondiale de l’hémophilie 2013, l’Association Tunisienne des Hémophiles, en collaboration avec les laboratoires Novo Nordisk ont organisé le 16 avril 2013 à  Tunis un forum de discussion sur la prise en charge du patient hémophile avec l’intervention du Pr Abderrahim Khelif, chef du Service d’hématologie du CHU Sousse et professeur à  la faculté de médecine de Sousse en présence de M. Taoufik Raïssi, président de l’Association tunisienne des hémophiles, Mme Amel Raïssi, SG de l’Association et Mme Noha Shawky, directeur général des laboratoires Novo Nordisk pour la Tunisie.

L’occasion de faire le point sur la situation de cette maladie rare et mal connue qui touche environ 380 personnes en Tunisie, dont beaucoup d’enfants (exclusivement de sexe masculin).

Au cours des dix dernières années, l’évolution de la prise en charge de cette maladie en Tunisie, grâce aux efforts concertés des médecins et des autorités, a permis une amélioration de l’état de santé des patients.

Cependant, les personnes hémophiles font encore face à  d’énormes difficultés dans leur vie sociale, scolaire et professionnelle sans oublier la difficulté rencontrée parfois en termes de prise en charge.

Les objectifs à  venir sont de rendre autonomes les patients (auto-traitement) et de prévenir les complications de la maladie par un traitement et un suivi régulier dont il faudra définir les modalités. L’hémophile pourra ainsi se traiter à  domicile, les complications pourront être traitées à  temps, voire même prévenues, et la personne atteinte d’hémophilie aura une qualité de vie proche de la normale.

L’hémophilie ne doit plus être un handicap, et les personnes qui en souffrent doivent pouvoir contribuer à  la vie économique de leur pays et être intégrées dans la société.

Journée mondiale

La communauté mondiale des troubles de coagulation célèbre le 17 avril 2013 50 ans de travail sur l’amélioration des traitements et de la prise en charge de toutes les personnes atteintes d’hémophilie et d’autres troubles de la coagulation.

Or, la triste réalité est que 75 % de ces personnes sont toujours privés de traitement ou reçoivent un traitement inadéquat. Ce pourcentage est encore plus important pour les personnes atteintes de la maladie von Willebrand et d’autres déficits en facteur rares.

La Journée mondiale de l’hémophilie est donc l’occasion pour la communauté mondiale des troubles de la coagulation de rappeler d’où nous venons et où nous voulons aller pour ainsi, relever ces défis ensemble.

L’hémophilie est un trouble congénital de la coagulation qui affecte quasi-exclusivement les garçons. C’est une maladie orpheline et la Fédération Mondiale de l’Hémophilie (WHF) estime à  environ 400,000 le nombre de personnes souffrant d’une hémophilie dans le monde.
Si en Tunisie l’accès aux soins et aux traitements des personnes vivantes avec une hémophilie est un droit acquis, il n’en demeure pas moins que des efforts soutenus sont à  déployer afin de mieux informer sur cette maladie, d’améliorer

A propos de Novo Nordisk :

Novo Nordisk est une entreprise de santé leader mondial dans le traitement du diabète forte de 90 années d’innovations.
La société occupe également une position de premier plan dans les domaines de l’hémophilie, les troubles de la croissance et le traitement de la ménopause.
Novo Nordisk a son siège au Danemark, emploie environ 35 000 collaborateurs dans 75 pays et, distribue ses produits dans plus de 180 pays. . Pour plus d’informations visitez www.novonordisk.com

TNT Express s’implante en Tunisie

TNT Express, le leader européen du transport express, s’implante en Tunisie en partenariat avec COMATRAL (Compagnie Maghrébine du Transit & de la Logistique). La combinaison du réseau routier et aérien international de TNT Express (livraisons vers 200 pays) et des capacités du groupe COMATRAL, apporte désormais aux entreprises tunisiennes une alternative de transport rapide « porte-à -porte » de documents, colis et fret, à  l’international.

TNT Express est la première entreprise de transport express privée à  s’installer en Tunisie. Grâce à  l’offre de services très large de TNT Express et à  la qualité de ses réseaux opérationnels, les entreprises tunisiennes ayant des envois à  l’import comme à  l’export sont maintenant connectées avec l’Europe et l’international. A titre d’exemple les livraisons sont garanties sous 24 heures vers toutes les grandes villes européennes. TNT Express Tunisie, dont le siège social est installé à  Radès, compte déjà  une implantation à  Tunis et une autre à  Sousse.

Les points forts de l’offre TNT Express – COMATRAL en Tunisie se déclinent en 5 points:

• la capacité de collecter tout type de documents ou marchandises (fret lourd compris) partout en Tunisie, et de les livrer partout dans le monde
• la possibilité d’acheminer en Tunisie tout type de marchandise, depuis n’importe-quelle adresse dans le monde, en port dû
• un réseau entièrement intégré permettant des temps de transit réduits ; des livraisons à  jours et horaires garantis
• une prestation douanière complète pour les importations ou exportations de marchandises taxables
• un service client de qualité et un suivi des envois via internet disponible 24/24.

TNT Express améliore ainsi l’interconnexion des entreprises tunisiennes avec le reste du monde, et en premier lieu l’Europe et l’Asie. L’implantation de TNT Express sur le sol tunisien s’est traduite, dans l’immédiat, par la création d’une trentaine de postes à  Tunis, nécessitée par le démarrage des opérations.

à€ propos de TNT Express :

TNT Express est l’une des premières entreprises mondiales de transport express. TNT Express effectue près d’un million d’envois par jour, des documents et colis jusqu’au fret palettisé. L’entreprise exploite des réseaux de transport routier et aérien en Europe, au Moyen-Orient, en Afrique, en Asie-Pacifique et en Amérique. TNT Express a réalisé un chiffre d’affaires de 7,3 milliards d’euros en 2012.

à€ propos de COMATRAL :

Acteur-clé du Transit & de la Logistique, Comatral est une SARL de droit Tunisien, fondée en 1992 par Mahmoud BEN ABBES. Au fil des ans, Comatral a su s’imposer comme référence et acteur actif sur le marché tuniso-européen. La société emploie aujourd’hui 69 personnes. Une équipe dynamique, qualifiée et homogène. Par ailleurs, le recyclage permanent de ses collaborateurs est une des premières priorités de COMATRAL au même titre que l’acquisition de solutions informatiques performantes et de matériel répondant en qualité et en quantité aux demandes de ses clients.
Pour mener a bien sa mission, COMATRAL dispose d’une flotte composée de 27 unités roulantes qui bénéficient d’un service d’entretien performant et opérationnel 24 heures sur 24.
COMATRAL a inauguré en 2000, sa plateforme logistique s’étendant sur un terrain de 13.000 m2 et composée d’un entrepôt sous douane de 2.500 m2, d’un atelier pour l’entretien et la réparation du matériel roulant ainsi que de toutes les annexes pouvant offrir les facilités et les commodités à  l’usage du personnel exploitant.

Un livre, signé Mounir Sahli, pour révéler les 4 vérités du tourisme tunisien

Tunis, le 2 avril 2013- Un nouvel ouvrage, intitulé « Révolutionner le tourisme tunisien », vient de paraître. Désormais disponible en librairies, ce livre de 206 pages est une véritable analyse en profondeur des problématiques du secteur touristique, leurs origines, leurs causes et leurs conséquences. L’auteur du livre, Mounir Sahli, ne se contente pas de dresser un bilan de l’existant mais propose des solutions concrètes aux difficultés de l’heure. Car Mounir Sahli est, depuis trois décennies, un acteur de premier plan du tourisme tunisien. Il a en effet occupé le poste de directeur des Interventions économiques au ministère des Finances et, à  ce titre, a été membre de la sous-commission des Agréments touristiques durant les années 80. Il a également participé à  l’élaboration du Code des investissements touristiques et de plusieurs textes régissant le secteur. Il a ensuite quitté la fonction publique pour devenir lui-même promoteur hôtelier. Il fait d’ailleurs partie de la génération ayant bénéficié des avantages accordés au titre du régime dit des « nouveaux promoteurs » et a construit un hôtel à  Djerba qui a ouvert ses portes en 1993 et qui est toujours en fonction à  l’heure actuelle. « A force de baigner dans le tourisme et d’en parler en continu avec mon entourage, j’ai décidé de mettre noir sur blanc les différents sujets qui me tiennent à  cœur. Cela a constitué aussi une manière d’évacuer le trop plein qui est en moi au sujet du tourisme » explique Mounir Sahli, qui souligne également que ce livre lui a donné l’occasion, « grâce au vent de liberté qui souffle sur la Tunisie, de dire tout haut ce que je pensais tout bas ». Cependant, il ne s’agit en aucune manière de faire le procès de quiconque à  travers ce livre mais d’établir certains constats sur le choix de la Tunisie de s’engager sur la route du tourisme.

L’ouvrage « Révolutionner le tourisme tunisien », préfacé par Afif Kchouk, hôtelier et journaliste spécialisé dans le tourisme, est en fait segmenté en trois grands chapitres.

Le premier, intitulé « De l’euphorie au désenchantement », occupe 35 pages et met en avant l’extraordinaire évolution qu’a connue l’hôtellerie tunisienne au cours des dernières décennies, et en particulier entre 1991 et 2010, « avec un pic historique à  450 millions de dinars en 1995 » rappelle l’auteur du livre, qui qualifie la période comprise entre 1991 et 2000 de « folle décennie, celle de toutes les performances mais aussi de tous les dérapages » (page 16). Mounir Sahli ne manque pas de citer des exemples concrets de chaînes hôtelières étrangères qui ont géré des hôtels en Tunisie mais qui ont fini par rencontrer « de grandes difficultés dues à  la mauvaise gestion, voire à  des malversations de son équipe dirigeante ». L’auteur jette également un pavé dans la mare en estimant, contrairement aux allégations de certains responsables actuels, que « la crise de notre tourisme et l’enclenchement de la spirale de baisse des prix avaient commencé bien avant les événements du 11 septembre 2001 », lesquels événements auraient servi de bouc émissaire aux responsables du tourisme de l’époque. « Il ressort que c’est la gestion chaotique et irréfléchie de notre offre touristique qui a plongé le secteur dans la spirale de la chute des prix avec ses corollaires » (page 19).

Naufrage des nouveaux promoteurs

Abordant la formule des « nouveaux promoteurs », dont le mécanisme est expliqué dans ses moindres détails (à  partir de la page 22), l’auteur considère que « ce régime de financement » fut le cadeau empoisonné qui préfigurait le naufrage des nouveaux promoteurs et cela bien avant l’entrée en exploitation de leurs unités hôtelières. « Le cas des nouveaux promoteurs qui se sont aventurés au Sahara est encore plus emblématique. Ils se sont carrément ensablés » (page 23).

Et si des événements extérieurs comme le 11 Septembre ou encore la guerre du Golfe en 2003 ont certes eu un impact sur le tourisme et que la destination traine encore, Mounir Sahli ne manque pas d’évoquer l’attentat de la Ghriba à  Djerba en 2002 « qui a été un exemple éclatant de la myopie de l’ancien régime » (page 27).

Le chapitre intitulé « révolutionner le secteur touristique » constitue le noyau de l’ouvrage. En une soixantaine de pages (à  compter de la page 52), l’auteur appelle à  « réconcilier le Tunisien avec son tourisme » et consacre une partie importante au tourisme intérieur (pages 57 et 58) qu’il qualifie « d’élément principal anti-crise » et préconise une offre d’hébergement personnalisée pour cette clientèle. D’ailleurs, cette proposition de « restructuration de l’hébergement touristique » ne concerne pas uniquement les locaux mais aussi la clientèle internationale, comme par exemple le « tourisme résidentiel qui fait cruellement défaut à  notre paysage touristique ».

Autre sujet brûlant, celui de l’endettement des hôtels. Mounir Sahli estime par exemple que le salut des établissements situés en deuxième ou en troisième position par rapport au front de mer ne « pourra se faire qu’au moyen de leur reconversion en résidences de tourisme » (page 65).

Quant au dossier du marketing touristique, il est dit dans le livre que « le tourisme tunisien n’a jamais bénéficié de la communication et de l’information qu’il mérite » (page 73), ce qui nécessite de révolutionner la politique marketing touristique. « Le nouveau marketing touristique devrait s’articuler autour d’identités régionales » regrette Mounir Sahli.

L’autre grand chapitre de l’ouvrage est celui consacré à  la qualité, intitulé « Gagner la bataille de la qualité ». L’auteur n’est pas tendre par exemple avec la formule « All Inclusive » dont les conséquences « ont été ravageuses sur le produit touristique » (page 103). Et pour « faire ancrer d’avantage la qualité de services », la proposition émise concerne « le recours à  la labellisation » à  travers des marques, des normes ou encore des certifications qui « obligerait les professionnels du tourisme à  ne pas relâcher leurs efforts » (page 106).

Les ressources humaines et la formation professionnelle occupent également une place prépondérante dans le livre de Mounir Sahli qui plaide par exemple en faveur du recrutement libre du personnel étranger dans les hôtels tunisiens (page 111).

« Réformer l’environnement du tourisme »

Dans ce troisième chapitre qui comprend une quarantaine de pages, l’auteur aborde tout d’abord la question du tourisme religieux (à  partir de la page 115). « En Tunisie, écrit-il, la grande question, qui est plus que jamais d’actualité, est de savoir comment concilier le tourisme avec les croyances et les aspirations d’une population qui vient de faire sa révolution et qui a porté au pouvoir un parti islamiste qui affirme que seul un retour aux sources islamistes, « la Chariaa », est capable de produire plus de justice sociale et de bonne gouvernance ».

Plus importante cependant, l’analyse consacrée au tourisme et au développement régional. Le livre pointe du doigt le déséquilibre régional qui s’est aggravé notamment pendant les deux décennies 1990-2010 (page 123). Quant au tourisme culturel, « son renouveau passe avant tout par la prise en main de part les régions du développement de leur propre potentiel » (page 133).

L’ouvrage « Révolutionner le tourisme tunisien » n’aurait pas été complet sans le transport, et notamment le transport aérien. Mounir Sahli consacre au sujet près d’une dizaine de pages. Sans détour, il affiche sa position concernant l’épineuse question de l’Open Sky : « avec la libéralisation et l’arrivée de nouvelles compagnies, le tourisme tunisien pourrait recevoir une nouvelle clientèle, à  majorité individuelle, qui lui permettra de desserrer l’emprise étouffante du tourisme de groupes » (pages 143-144).

Et en guise de sous-entendu aux actuels gouvernants, l’auteur délivre un message de première importance et qui, d’autant plus, est d’une actualité brûlante : « la stratégie de développement à  l’horizon 2016 ne peut, en tant que telle, constituer la feuille de route pour sortir le tourisme de l’impasse dans laquelle il s’est installé » (page 153).

Ce livre, qui dissèque donc le tourisme tunisien dans ses moindres détails, est le fruit de la longue expérience de son auteur, lequel s’est aussi appuyé sur plusieurs dizaines d’études nationales et internationales pour tirer les conclusions publiées dans l’ouvrage. En guise d’annexe, le lecteur aura également accès à  plus d’une quarantaine de tableaux statistiques. Autant donc dire que le livre est aussi un document de référence que chaque opérateur touristique doit détenir à  portée de main. C’est aussi un ouvrage que les décideurs au niveau de l’administration, devrait également consulter avant chaque grande décision.

 « Révolutionner le tourisme tunisien », livre publié à  compte d’auteur- 206 pages. 20 DT

Du même auteur : « Le tourisme en Tunisie », paru en 1990. 224 pages.

Air France augmente son offre vers l’Afrique subsaharienne

A compter du 15 avril 2013, Air France desservira Abidjan en Côte d’Ivoire 10 fois par semaine en Boeing 777-300 et en Airbus A340 depuis son « Hub » de Paris Charles de Gaulle.

Cet accroissement de l’offre s’inscrit dans la stratégie de développement d’Air France vers l’Afrique. La Compagnie renforce sa desserte de Libreville grâce à  un vol qui deviendra quotidien dès le 31 mars. Le même jour, elle augmente son offre de 18% vers le Nigéria, en proposant de se rendre à  Port Harcourt et Abuja en Boeing 777-200. La cabine La Première, disponible sur 9 destinations en Afrique , sera proposée sur l’ensemble de ces vols.

Par ailleurs, depuis le regroupement, en octobre dernier, des activités d’Air France à  Paris-Charles de Gaulle sur les terminaux 2E et 2F, le parcours de correspondance est raccourci et simplifié. Les vols en provenance ou à  destination de Tunis et les vols long-courriers vers l’Afrique sont ainsi opérés depuis le même terminal. Lors de leur correspondance, les passagers peuvent profiter de nouveaux services et d’espaces plus vastes, consacrés à  la restauration, au commerce, au divertissement et à  la détente.

Air France et KLM proposent 42 destinations vers l’Afrique subsaharienne et, avec leurs partenaires SkyTeam, plus de 1000 destinations dans le monde.

Exemples d’horaires au départ de Tunis, à  partir du 1er avril 2013 :

Vers/de Abidjan (tous les jours, à  partir du 15 avril) :
• Départ de Tunis à  08h05, arrivée à  Abidjan à  18h00 le même jour
• Retour d’Abidjan : départ à  22h20, arrivée à  Tunis à  09h15 le lendemain

Vers/de Abuja :
• Départ de Tunis à  18h25, arrivée à  Abuja à  16h05 le lendemain
• Retour d’Abuja : départ à  23h20, arrivée à  Tunis à  09h15 le lendemain

Vers/de Cotonou :
• Départ de Tunis à  08h05, arrivée à  Cotonou à  19h10 le même jour
• Retour de Cotonou : départ à  22h40, arrivée à  Tunis à  09h15 le lendemain

Vers/de Dakar :
• Départ de Tunis à  10h15, arrivée à  Dakar à  19h40 le même jour
• Retour de Dakar : départ à  22h50, arrivée à  Tunis à  09h15 le lendemain

Vers/de Johannesburg :
• Départ de Tunis à  18h25, arrivée à  Johannesburg à  09h50 le lendemain
• Retour de Johannesburg : départ à  19h15, arrivée à  Tunis à  09h15 le lendemain

Vers/de Libreville :
• Départ de Tunis à  18h25, arrivée à  Libreville à  16h40 le lendemain
• Retour de Libreville : départ à  22h15, arrivée à  Tunis à  14h15 le lendemain

Le Maghreb Economic Forum se penche sur la problématique de l’emploi dans la région du Maghreb

Tunis, le 2 février 2013- Le Maghreb Economic Forum (MEF), organisation non gouvernementale œuvrant notamment en faveur de l’intégration régionale, a organisé les 31 janvier et 1er février à  Tunis une grande table ronde sur le thème « Le Maghreb : un moteur pour la création d’emplois ? » Cet événement a été marqué par la participation de nombreux experts, universitaires et hommes d’affaires tunisiens, maghrébins et internationaux. L’objectif de cette rencontre était de se pencher sur la question des gains potentiels de l’intégration économique maghrébine en termes de création d’emplois.

Le premier panel portait sur les « Enjeux et obstacles de l’intégration maghrébine ». Présidé par M. Mustapha Kamel Nabli, ancien gouverneur de la Banque Centrale de Tunisie, ce panel a été marqué par les interventions de M. Arlsan Chikhaoui (Nord-Sud Venture, Algérie), de M. Hakim Ben Hamouda (Banque Africaine de Développement) et de M. Mustafa Abushagur (ancien Vice-Premier ministre du gouvernement intérimaire, Libye).

Il a ensuite été question de « L’intégration comme vecteur d’attractivité des IDE dans le Maghreb. » Ce panel, présidé par Mme Wided Bouchamaoui, présidente de l’UTICA, a vu la participation de M. Jaime de Melo (Université de Genève), de M. Mohamed Wefati (Libya Development Policy Center, Libye) et de M. Sami Zaoui (Ernst & Young).

Quant au 3e panel, il avait pour titre « Intégration maghrébine : danger pour l’emploi ? » Présidé par M. Jaime de Melo (Université de Genève), il a enregistré la participation de Mme Marva Corley-Coulibaly (OIT, Genève), de M. Abdessalem Nagazi (Organisation maghrébine des études et développement des ressources humaines, Tunisie) et de M. Marouane Abassi (The World Bank, Libye).

« Les services à  l’export : un gisement d’emplois inestimables pour la région » a constitué le thème des débats lors du 4e panel au cours duquel ont participé notamment M. Habib Fekih (Airbus Middle East), M. Badreddine Ouali (Vermeg), M. Fadhel Abdelkafi (Tunisie Valeurs) ou encore M. Nizar Jouini (BAD).

La table ronde s’est achevée avec un dernier panel intitulé « Intégration maghrébine et flux migratoires : implications en termes de créations d’emplois » et présidé par Mme Karima Bounemra (Nations-Unies).

Les travaux avaient été ouverts par M. Kamel Lazaar, président-fondateur du Maghreb Economic Forum, qui a expliqué les objectifs de la table ronde ainsi que les différentes pistes de réflexions proposées. Il a par ailleurs annoncé la tenue d’un colloque international en juillet 2013 dont l’ambition sera d’apporter des réponses et des solutions concrètes à  la problématique des gains de l’intégration économique en termes de création d’emplois.

Note conceptuelle

De la Libye à  la Mauritanie, le Maghreb est aujourd’hui une région riche de plus de 85 millions d’habitants, dotée de ressources naturelles abondantes, se distinguant par une complémentarité en termes de main d’œuvre et jouissant d’une histoire et d’une culture communes de nature à  rapprocher ses peuples. Le Maghreb est aussi une région qui se caractérise par une croissance économique, certes soutenue mais modeste, une forte pression démographique, un taux de chômage particulièrement élevé (supérieur à  la moyenne mondiale et touchant essentiellement les jeunes diplômés et les femmes), des IDE insuffisants vers la région, des taux d’analphabétisation et de pauvreté particulièrement importants. Les pays du Maghreb se sont tous engagés, individuellement et à  des degrés différents, dans des accords commerciaux bilatéraux et/ou régionaux: PAFTA1 pour la Tunisie, le Maroc et la Libye depuis 1997, zone de libre-échange avec l’Union Européenne pour la Tunisie (1995), le Maroc (1996) et l’Algérie (2002), accords d’Agadir en 2007 entre la Tunisie, le Maroc, la Jordanie et l’Egypte, etc.

L’Union du Maghreb Arabe (UMA), signée en 1989 dans le cadre du Traité de Marrakech dans le but de développer les relations commerciales entre les cinq pays maghrébins, de favoriser la libre circulation des hommes et d’élaborer des politiques communes sur les plans économique et social, n’a pas réellement pris forme et n’a donc pas eu les effets escomptés. Les échanges intra-Maghreb représentent à  peine 3% du PIB régional en 2011; le conflit politique à  la frontière algéro-marocaine entrave par ailleurs la bonne application des accords de l’UMA. Or, l’intégration économique maghrébine pourrait être profitable à  plus d’un titre: les complémentarités de la région en termes de produits, de main d’œuvre, de ressources naturelles, etc. permettraient non seulement de dynamiser le marché en termes d’investissement et notamment d’IDE, mais renforcerait également le poids de la région dans l’économie internationale. Plus particulièrement, l’intégration économique maghrébine pourrait avoir des retombées positives en termes de création d’emplois dans la région.

 A propos du MEF :

Le Maghreb Economic Forum (MEF) est une organisation non gouvernementale apolitique, indépendante et fondamentalement maghrébine, créée en 2011. Il agit comme un think tank avec pour objectif la concrétisation de projets sur le terrain montrant ainsi que l’intégration régionale est souvent efficace et féconde.

La communauté maghrébine au sens large, tant dans les pays du Maghreb qu’à  travers sa diaspora, dispose d’un potentiel humain avéré : des hommes et des femmes capables de réfléchir, d’élaborer une production intellectuelle de qualité et de contribuer activement au développement économique, social et humain de leur région.

L’ensemble maghrébin présente des atouts indéniables. Véritable carrefour entre l’Europe, l’Afrique et le Monde Arabe, le Maghreb bénéficie de liens historiques, culturels et géographiques privilégiés avec chacun de ces grands ensembles.

Sa jeune population d’environ 85 millions d’habitants constitue une main d’œuvre et un marché de consommation domestique capables de soutenir une croissance à  deux chiffres à  même d’assurer un développement durable de la région. Un territoire de 4 millions de km², des richesses naturelles, une relative aisance financière sont autant de forces qui viennent s’ajouter à  la richesse humaine du Maghreb.

Objectifs et missions du MEF

-Contribuer au développement du secteur économique et financier dans la région du Maghreb;
-Faciliter une meilleure et une plus forte coopération économique et sociale à  travers le dialogue constructif et l’action efficace;
-Agir en tant qu’initiateur et incubateur de projets nationaux, régionaux et internationaux créatifs et innovants;
-Identifier et mettre en avant les synergies positives, et promouvoir les opportunités de coopération au Maghreb, tant au sein de la région qu’en dehors de ses frontières ;
-Véhiculer une image positive, forte et compétitive de la région, de ses peuples et de ses institutions à  travers le monde.

MAC SA annonce l’entrée en bourse de nouvelles entreprises et la création d’un nouveau fonds

Tunis, le 31 janvier 2013- MAC SA, société d’intermédiation en bourse, de courtage en valeurs mobilières et de gestion d’actifs notamment, a annoncé la création d’un fonds de Private Equity d’un montant de 100 MDT qui portera le nom de Jasmin Found destiné à  soutenir la relance de la croissance tunisienne. C’est ce qu’a annoncé aujourd’hui M. Mourad Ben Chaâbane, directeur général de la société MAC SA, lors d’une conférence-débat organisée à  Tunis à  l’occasion du 20e anniversaire de la société sous le thème « Le printemps du monde : la Tunisie en 2020 » qui a vu la participation de nombreux experts du monde de la finance et de l’économie nationaux et internationaux dont l’économiste et écrivain français Jacques Attali.

M. Mourad Ben Chaâbane a expliqué que ce fonds, lancé avec son partenaire américain ECP, sera destiné à  « soutenir et consolider les fonds propres des sociétés tunisiennes qui cherchent à  se développer pour créer des champions régionaux » que ce soit en Tunisie ou dans les pays du Maghreb. ECP (Emerging Capital Partners) est le plus grand fonds d’investissement en Private Equity en Afrique avec un actif de 1.8 milliard USD $.

Au cours de cette même rencontre, le directeur général de MAC SA a également annoncé l’entrée en bourse prochaine de plusieurs entreprises. Il a tout d’abord confirmé l’introduction sur le marché boursier de la compagnie Syphax Airlines en collaboration entre MAC et Tunisie Valeurs. De même, il a annoncé l’introduction de la compagnie Hannibal Lease, 4e société en termes de part de marché dans le leasing, pour une augmentation de capital de 15 millions de dinars.

MAC SA s’est également vu confier l’introduction en bourse du Groupe Délice. M. Ben Chaâbane a expliqué que ce Groupe s’apprêtait à  créer un très grand projet industriel à  Sidi Bouzid.

Le groupe SAH, leader du secteur sur le marché national et maghrébin de l’hygiène bébé, féminine et papier, qui a investi au cours de deux dernières années 50 MDT dans une usine d’ouate, va également être prochainement coté en bourse.

Enfin et en collaboration avec ses partenaires de l’AFC, MAC SA travaille sur la levée de fonds pour la « Holding TAWASOL », une jeune holding dirigée par M. Amine CHABCHOUB opérant sur les secteurs des télécoms et des VRD. TAWASOL Holding a clôturé l’année 2012 avec un chiffre d’affaires dépassant les 40 millions de dinars.

La conférence-débat a par ailleurs été marquée par la présence d’un nombre très important de décideurs et de chefs d’entreprises tunisiens.

Un hommage particulier a été rendu à  M. Abdelwaheb Cherif, fondateur de MAC SA et à  M. Ahmed Karam, vice-président de l’Amen Bank.

A propos de MAC SA :

Fondée en 1992 par le vétéran du marché boursier, M. Mohamed Abdelwaheb Chérif (MAC), MAC SA offre des services de courtage en valeurs mobilières, gestion d’actifs, finance d’entreprise, listing sponsor et analyses à  des investisseurs de premier plan et des entreprises, dans divers domaines.
En 1998, l’entreprise a enregistré l’entrée dans son capital du prestigieux groupe d’affaires koweïtien Al Kharafi Group et de Monsieur Mourad Ben Chaâbane, actionnaires à  hauteur de 80%. Elle est devenue société anonyme avec un capital social de 3 millions de dinars actuellement.

MAC SA est l’une des plus importantes sociétés de gestion d’actifs dans le pays et a confirmé une position de leadership solide au fil des ans.
Agissant en tant que conseiller financier, MAC SA aide ses clients à  se développer, à  identifier les opportunités, à  maximiser la valeur et à  atteindre leurs objectifs stratégiques et financiers. Plusieurs dizaines d’entreprises ont ainsi fait appel à  la société pour les accompagner dans leurs démarches d’entrée en bourse. Son service d’intermédiation est axé sur le marché et centré sur un processus qui permet d’offrir aux clients des services rapides et innovants. Pour répondre aux besoins toujours changeants des clients, MAC SA fournit également le service de l’intermédiation électronique grâce à  sa plate-forme «MAC Online» développée conformément aux normes de sécurité les plus exigeantes.

France : les opérateurs tunisiens du tourisme plaident pour un regard objectif et réaliste sur la destination

A l’initiative des fédérations professionnelles du tourisme, la FTH et la FTAV, une délégation de haut niveau a effectué du 22 au 24 janvier 2013 une visite à  Paris afin de plaider en faveur d’un regard plus objectif et plus réaliste sur le tourisme tunisien et relancer les réservations qui enregistrent une très forte baisse actuellement au départ de la France. La délégation était composée de M. Mohamed Belajouza, président de la Fédération Tunisienne de l’Hôtellerie, M. Mohamed Ali Toumi, président de la Fédération Tunisienne des Agences de Voyages et, du côté de l’administration, de M. Habib Ammar, directeur général de l’ONTT. La délégation a également été consolidée par la présence d’une délégation de Tunisair composée de M. Faouzi Mouelhi, directeur central du Produit et Mme Soulafa Mokaddem Directrice Centrale des Relations Extérieures.

Une conférence de presse a été organisée le 24 janvier à  Paris en présence de M. Adel Fekih, Ambassadeur de Tunisie à  Paris. Cette conférence a enregistré la présence de 53 journalistes de la presse professionnelle touristique, de la presse généraliste et de certaines radios. M. Belajouza a expliqué au cours de cette rencontre que la délégation était venue pour plaider la cause du tourisme tunisien vu que le marché français sur la Tunisie n’avait pas connu le niveau de reprise souhaité en comparaison avec d’autres marchés touristiques. Il a ainsi exprimé le vœu de voir « ranimée la flamme qu’il y a entre le peuple tunisien et le peuple français » et rappelé que la destination Tunisie constituait une part importante dans le chiffre d’affaires des tour-opérateurs français. Interrogé sur la teneur du reportage de l’émission « Envoyé Spécial », M. Belajouza, tout en soulignant qu’il ne remettait pas en cause la liberté de la presse que les Tunisiens eux-mêmes ont longtemps revendiquée, a estimé que ce reportage « manquait d’objectivité ». Les journalistes ont cependant insisté sur le courant salafiste en Tunisie et les risques qu’il représentait pour le tourisme. L’Ambassadeur de Tunisie a souligné à  ce propos que « dans chaque démocratie, il y a des extrémistes de droite et de gauche, leur stratégie étant de faire beaucoup de bruit » et qu’il fallait faire « la part des choses et de ne pas mettre tous les religieux dans le même sac ».

M. Mohamed Ali Toumi de son côté a confirmé que les agences de voyages tunisiennes avaient également perçu de nettes réticences du marché français à  l’égard de la Tunisie bien que « la Tunisie touristique constitue le fonds de commerce de nombreux tour-opérateurs ».

Pour sa part, le Directeur Général de l’ONTT, M. Habib Ammar, a mis en évidence la place importante qu’occupe le tourisme dans l’économie nationale et expliqué les projets actuels et futurs en termes de communication et d’investissements.

La place de la femme dans la société tunisienne et le risque que ses droits ne soient plus préservés a également été évoquée par un journaliste. La délégation de Tunisair présente a cité en exemple le cas de la compagnie nationale qui compte 3 femmes commandants de bord et 10 femmes pilotes. Tunisair a annoncé à  cette occasion un redéploiement et une adaptation de ses offres aériennes. « La révision du mécanisme du soutien à  l’aérien, convenu avec l’ONTT, devra apporter plus de souplesse et d’efficacité et ce à  travers un appui direct aux T.O » a recommandé la compagnie. Aussi et dans le cadre du plan d’action préparé à  cet effet, Tunisair a assuré son soutien habituel à  l’activité touristique par le renforcement des actions de soutien aux T.O sur le volet optimisation de la capacité.

Le président du Ceto (l’association française des tour-opérateurs), M. René-Marc Chikly, intervenant au cours de la conférence de presse, s’est voulu rassurant quant à  la situation sécuritaire prévalent en Tunisie, expliquant aux médias que les T.O avaient reçu l’assurance du gouvernement tunisien que les zones touristiques étaient protégées. Il a également plaidé en faveur du maintien du produit balnéaire qui constitue « une valeur sûre » pour le tourisme tunisien.

La délégation avait d’ailleurs était reçue quelques jours auparavant en privé par M. Chikly qui avait confirmé que le niveau des réservations touristiques du marché français de manière générale était particulièrement bas. A titre d’exemple, le mois de décembre 2012 au cours duquel le trafic des tour-opérateurs français a été marqué par une baisse de 12,1% toutes destinations confondues ; la Tunisie à  elle seule ayant baissé de 22,7% en nombre de packages vendus. Pour relancer les prises de commande sur la Tunisie, il a recommandé la mise en place d’une « grande opération de séduction sur le marché français », comme par exemple un événementiel de dimension internationale.

Autre rencontre importante, celle avec le président du SNAV (syndicat national des agences de voyages françaises), M. Georges Colson. Celui-ci a estimé que la situation était véritablement exceptionnelle et « qu’en 60 ans de carrière, c’était la première fois qu’il assistait à  une telle crise ». Le responsable a expliqué que cela était dû à  plusieurs facteurs : la situation économique difficile, la chute du pouvoir d’achat des ménages et les considérations géopolitiques accentuées récemment par les événements au Mali en Algérie. Pour Georges Colson également, l’alternative pour la Tunisie consiste à  investir notamment en faveur de l’image de marque de la destination et le soutien aux vols charters.

La délégation n’a pas manqué également de rencontrer certains tour-opérateurs d’origine tunisienne opérant au départ du marché français. Avec eux, les débats ont plutôt était orientés sur les moyens à  mettre en œuvre sur le terrain afin d’améliorer les conditions d’accueil dans les aéroports ou encore les conditions d’hygiène, jugées déplorables dans certains zones touristiques, conditions qui affectent au premier degré les touristes et le jugement qu’ils portent à  l’égard de la destination.

M. Habib Ammar, DG de l’ONTT, a également informé de la mise en place, avec l’agence de communication Publicis, d’actions de grande envergure pour dynamiser les flux de touristes français vers la Tunisie. Un plan d’action qui prévoit notamment une plus forte présence dans les médias français avec l’adoption d’un calendrier adéquat dans le déroulement de la campagne institutionnelle de l’année 2013, basé en grande partie sur les supports électroniques et digitaux, ainsi que les réseaux sociaux et particulièrement l’organisation d’un grand événement en France avec les leaders d’opinion, événement qui précédera la campagne médiatique sur tout le territoire français qui débutera à  la fin du mois de mars. Cet événement, qui sera organisé avec l’appui d’une boite de RP récemment engagée par l’ONTT à  cet effet, servira à  booster les ventes sur la Tunisie.

L’ATB fête 3 décennies d’excellence

L’ARAB TUNISIAN BANK (ATB) fête le 30e anniversaire de son implantation sur le marché. En présence de MM. Sabih Taher Masri, Président du Conseil d’Administration de l’ARAB BANK PLC, et Nemeh Sabbagh, Directeur Général de l’Arab Bank PLC, M. Férid Ben Tanfous, Directeur Général de l’ATB, a convié les principaux partenaires et clients de la Banque à  une grande cérémonie qui s’est déroulée à  Gammarth le 15 janvier 2013 pour marquer cet événement.

Banque commerciale de droit tunisien, créée le 30 juin 1982 par l’intégration de l’agence de Tunis de l’Arab Bank Plc et l’apportde personnes physiques tunisiennes, l’ATB s’est donnée pour mission, dès le début de ses activités, de contribuer au développement économique etfinancier du pays, en offrant un service diversifié et de qualité.

Au cours des 3 dernières décennies, l’ARAB TUNISIAN BANK a mené une politique actived’organisation, de structuration et de développement du fonds de commerce apporté par l’Arab Bank, se donnant ainsi la possibilité de se positionner favorablement dans un environnement concurrentiel et en perpétuelle mutation.
Ainsi, du 30/06/82 au 30/06/2012, le total de son bilan est passé de 20 millions dedinars à  4332 millions de dinars.Les bénéfices nets sont passés de 76 mille dinars au 31/12/82à  33 millions 177 mille dinars au 31/12/2011. Les dividendes, quant à  eux, sontpassés -durant les mêmes périodes- de 5% à  20% de la valeur nominale del’action.

Cette réussite, l’ATB la doit à  ses valeurs qui sont l’un des éléments forts de sa culture interne qui reposent sur le crédo suivant : « Å’uvrer pour la création de richesses et offrir des services financiers de haute qualité ». Ces valeurs donnent le ton, les orientations et constituent le socle culturel commun. Dans le contexte actuel, les valeurs apportent plus que jamais de la cohérence aux actions de tous les collaborateurs et sont un facteur important de cohésion.

LES VALEURS DE BASE DE L’ATB

-L’excellence et le plaisir de servir
-L’innovation, La créativité et l’ouverture d’esprit
-L’honnêteté, l’Intégrité et Le respect de l’individu
-L’élévation du secteur bancaire et de l’économie tunisienne.
-Un réseau performant

Longtemps perçue et agissant comme une banque d’entreprise, l’ATB a entamé depuis 2001 un processus continu de transformation et de diversification de son portefeuille clients. Ces efforts lui ont permis de se doter d’un large réseau d’agences et d’une gamme de produits brassant l’ensemble des segments du marché. L’ATB dispose aujourd’hui d’un réseau de 120 points de vente et 155 Dabs dans les 24 gouvernorats et les principales localités du pays.

L’ATB se veut être une banque innovatrice et proactive en se différenciant par la technologie, la technicité et l’innovation. Elle tient à  offrir un service de valeur en développant des produits et services distinctifs à  une cadence soutenue, obéissant aux attentes de la clientèle, à  l’évolution du marché et en créant et maintenant d’excellentes relations avec la clientèle.

Tous les axes stratégiques de la banque ont été orientés client, mettant tout le potentiel au service de la satisfaction du client et de la construction d’une relation fondée sur la confiance et la fidélité.

La richesse des ressources humaines

L’ATB emploie actuellement plus de 1000 personnes et a fait du capital humain sa première richesse. C’est ainsi qu’elle a mis en place une stratégie ressources humaines à  même, d’une part, de favoriser l’évolution et l’épanouissement du personnel et, d’autre part, de répondre aux mutations profondes touchant le secteur et l’avenir de la profession bancaire.

ATB Challenge

Au-delà  de son rôle d’acteur économique, l’Arab Tunisian Bank n’a cessé des’affirmer comme Banque Citoyenne à  travers le soutien qu’elle porte à  diversesactivités culturelles, sportives et projets humanitaires.Cette volonté s’est exprimée davantage par la création en 2006 du concours‘‘ATB challenge », destiné aux jeunes tunisiens porteurs de projets novateurs etoriginaux dans les trois domaines : l’art et la culture, les sciences et les technologieset le management technologique et initiative entrepreneuriale.Cette action a contribué à  faire connaître et à  valoriser de jeunes artistes,entrepreneurs, inventeurs porteurs de passion et de talent, véritable valeurajoutée pour le pays et pour la banque.

HISTORIQUE DE L’ARAB BANK

 L’Arab Bank fut créée par Abd Hameed Shoman à  Jérusalem en 1930 afin de construire avant tout une institution au service du Monde arabe. 82 ans plus tard, la banque, qui avait démarré avec sept actionnaires et un capital de 15 000 livres palestiniennes, est devenue une institution bénéficiant d’une grande renommée dans le Monde arabe. Aujourd’hui, le Groupe Arab Bank, c’est plus de 600 agences dans 30 payssur les 5 continents. Sur le plan international, elle se classe parmi les meilleures banques au niveau des résultats, de l’importance de ses fonds propres et de ses actifs.

«Quand j’ai décidé de créer cette banque, je ne voulais pas lui donner mon nom, ou celui de mon village Bait Hanina, ou mon pays la Palestine… Mais je lui ai donné le nom de ma nation etde ma grande patrie, je l’ai appelé l’Arab Bank». Feu Abdel Hameed Shoman (1890 – 1974)

FILIALES ET ACTIVITES ANNEXES

Saisissant les opportunités qui se sont présentées au secteur, l’ATB a développé une stratégie de filialisation vers -notamment- des activités financières, et a veillé à  développer une synergie de groupe à  même de servir au mieux le client. Le groupe ATB est composé de diverses sociétés opérant dans divers domaines :

-Le secteur bancaire à  travers l’ARAB TUNISIAN BANK ;
-L’activité de leasing à  travers l’ARAB TUNISIAN LEASE ;
-La gestion de portefeuilles de valeurs mobilières obligataires et mixtes à  travers les SICAV et les Fonds Communs de Placement : SANADETT SICAV, ARABIA SICAV, FCP IRADETT, SALAMETT CAP …… ;
-Le domaine du factoring à  travers l’UNION DE FACTORING (UNIFACTOR) ;
-La commercialisation en gros de produits et matériels informatiques à  travers la société Computer distribution -CODIS ;
-L’intermédiation en bourse à  travers l’ARAB FINANCIAL CONSULTANTS (AFC),
-Les prises de participations en vue de leurs rétrocessions, le renforcement des fonds propres des entreprises implantées notamment dans les zones de développement régional à  travers l’ARAB TUNISIAN DEVELOPMENT-SICAR ;
-La gestion d’un portefeuille de valeurs mobilières à  travers l’ARAB TUNISIAN INVEST-SICAF.

Land’Or obtient le visa du Conseil du Marché Financier pour son introduction en Bourse

Tunis, le 07 janvier 2013- Le Groupe Land’Or, un des leaders de l’industrie fromagère en Tunisie, vient d’obtenir le visa du Conseil du Marché Financier pour le lancement de son introduction sur le Marché Alternatif de la Bourse de Tunis.

La levée de fonds prévue de 10,92 millions de dinars, représentant un peu plus de 30 % du capital après augmentation, viendra renforcer les fonds propres du Groupe dans un contexte d’accélération du développement, en particulier à  l’international.

Créée en 1994, Land’Or est aujourd’hui présente dans la majorité des foyers tunisiens avec ses produits. La gamme comprend des fromages naturels et des fromages fondus, répondant aux besoins des consommateurs pour des usages aussi bien familiaux que professionnels. Le Groupe a développé un solide portefeuille de marques, synonymes de qualité et de confiance sur les marchés locaux et internationaux.

Land’Or a réalisé en 2011 un chiffre d’affaires de 45 millions de dinars. En 2012, le chiffre d’affaires estimatif s’élève à  56 millions de dinars enregistrant ainsi une croissance de 24,4% par rapport à  2011.

Pour Hatem Denguezli, fondateur et Président Directeur Général du Groupe, « Après avoir démontré sa capacité à  concevoir et commercialiser avec succès un grand nombre de produits, l’entreprise est prête aujourd’hui à  franchir un nouveau cap qui passe par un doublement de sa capacité de production et par l’accélération de son expansion internationale. La Bourse va nous apporter les financements nécessaires et un surcroit de notoriété qui nous aidera à  nous propulser sur la scène internationale. »

Modalités

L’introduction prendra la forme d’une augmentation de capital par l’émission de 1 456 000 actions nouvelles représentant 30,98% du capital après augmentation.
Le prix fixé est de 7,500 dinars par action, soit 10 920 000 dinars, répartis entre :
 â€¢ placement garanti centralisé auprès de MAC SA, à  destination d’actionnaires institutionnels pour 874 000 titres, soit 6 555 000 dinars, représentant 60% du placement total.
 â€¢ offre à  prix ferme à  destination du public pour 582 000 titres, soit 4 365 000 dinars, représentant 40% du placement total.
Les souscriptions seront ouvertes du 16 janvier au 06 février 2013.

Land’Or va faire son entrée à  la Bourse de Tunis

Tunis, le 3 janvier 2013- LAND’OR, groupe agroalimentaire tunisien qui figure parmi les leaders sur le marché de l’industrie fromagère, s’apprête à  effectuer son entrée au Marché Alternatif de la Bourse de Tunis. Le Conseil du marché financier a accordé le 28 décembre 2012 son feu vert au démarrage de la procédure.

Créée en 1994, LAND’OR conçoit, produit et distribue une large gamme de fromages destinés à  la grande consommation et à  la restauration, sur des marchés qui couvrent le Maghreb et le Moyen-Orient, avec une présence à  l’export déjà  établie au Maroc, en Libye et en Algérie.

Le siège et l’unité de production de l’entreprise sont situés à  Khélidia, à  25 km de Tunis.

LAND’OR a réalisé en 2011 un chiffre d’affaires de 45 millions de dinars. En 2012, le chiffre d’affaires estimatif s’élève à  56 millions de dinars enregistrant ainsi une croissance de 24,4% par rapport à  2011.

Monsieur Hatem Denguezli, Président Directeur Général de LAND’OR, explique les objectifs de cette entrée en bourse : « Après avoir montré sa capacité à  concevoir et commercialiser avec succès un grand nombre de produits, l’entreprise est prête aujourd’hui, grâce à  la maturité de ses ressources humaines et de ses cadres, à  franchir un nouveau cap qui passe par une augmentation substantielle de sa capacité de production et par l’accélération de son expansion internationale. La Bourse va nous apporter les financements nécessaires et un surcroît de notoriété qui nous aidera à  nous propulser sur la scène internationale ».

Présence à  l’international

Dans le cadre du développement du marché à  l’export et la pénétration du marché de l’Union Maghrébine Arabe (UMA), LAND’OR a déjà  créé en 2011 LAND’OR MAROC, société commerciale qui s’occupe de la distribution des produits de LAND’OR sur le marché marocain.

Le groupe a créé également LAND’OR USA HOLDINGS INC en vue de futurs projets sur le territoire américain. Parallèlement, le Groupe poursuit sa politique d’innovation avec le lancement de nouveaux produits adaptés aux besoins spécifiques de ses clients, comme le fromage à  tartiner en barquette, ou la crème de fromage avec un positionnement très haut de gamme (PARMESAN et ROQUEFORT).

A noter également que LAND’OR a créé en 2010, en association avec un investisseur local, une société industrielle libyenne. Ce projet se trouve pour le moment gelé à  cause des évènements en Libye.

2013 et 2014 connaitront en tout cas d’autres lancements qui sont déjà  prévus.

Historique : la construction d’un leader de l’industrie fromagère

1994-1996 Création

Hatem Denguezli crée la société SOVIA avec pour objet la fabrication, la transformation et le commerce, en Tunisie et à  l’étranger, de produits carnés Halal. La société démarre en juillet 1995 la construction de l’usine. Les premiers produits sortent en 1996, dans un contexte de crise liée à  l’épidémie de vache folle.

1997-1999 Réorientation stratégique et focalisation sur les produits fromagers

Arrivant à  une situation de blocage et sentant que sa continuité était remise en cause,la Société décide de s’orienter vers les produits fromagers et procède ainsi à  l’adaptation de son usine pour supporter la nouvelle activité. Pour soutenir son développement, elle fait appel à  des partenaires financiers (Tuninvest SICAR et Tunisie SICAR), et conclut un accord de partenariat avec la société autrichienne RUPP portant sur un transfert de savoir-faire industriel dans le domaine des fromages fondus. Le premier fromage produit par Land’Or, Le Fondant, est mis sur le marché en 1998. La qualité des process industriels est validée par l’obtention en mai 1999 (voir Journal Officiel de la CE n° L131 du 27/05/1999 décision n° 1999/344/CE) de la certification HACCP (Hazard Analysis Critical Control Point – standard mondial de sécurité sanitaire) auprès de la Communauté Européenne.

2000-2004 Modernisation et extension

Début 2000, Land’Or démarre un programme d’investissement portant sur l’extension des bâtiments industriels, l’acquisition de nouvelles machines de conditionnement et la refonte du système d’information de l’entreprise. Après une courte collaboration avec le Groupe BEL (Vache-Qui-Rit), Land’Or poursuit sa stratégie de développement de produits propriétaires, afin d’en maîtriser la conception, la production et le marketing. En 2004 est lancé un deuxième programme d’investissement destiné à  financer la production et le lancement des gammes de fromages naturels, et de fromages Triangles.

2005-2006 La Marque comme vecteur de croissance

Juste après la résiliation à  l’amiable de la convention de partenariat avec le groupe Bel, le lancement en 2005 de la boîte ronde Land’Or, appuyé par une importante campagne de communication, est un succès. Le challenge du lancement de la boîte ronde (qui constitue un produit totalement en rupture avec le code produit habituel) et la volonté d’atteindre des objectifs ambitieux, ont insufflé un « esprit guerrier et conquérant » au sein de l’entreprise et favorisé un changement en profondeur de la structure organisationnelle de la société.

Ce lancement a été accompagné par un vaste plan de communication autour de la marque Land’Or, l’objectif étant de consolider sa notoriété et de la mettre au cœur de la stratégie de développement.

2007-2008 La crise mondiale des matières premières

Avec la flambée des prix des matières premières à  l’échelle mondiale, la société s’est trouvée une nouvelle fois devant une crise qui aurait pu mettre en péril sa pérennité. Les hausses de prix enregistrées dépassant les 100%pour les principales matières de base, ont eu comme effet la détérioration de la rentabilité qui s’est vue descendre sous des seuils critiques, et même avec les ajustements de prix pratiqués, la société avait perdu des parts de marché importantes notamment sur le marché export.

Afin de faire face à  la situation Land’Or a mené une revue des process et mis en place un système de pilotage prospectif. C’est ainsi que la société a lancé un important plan de productivité et de réduction des coûts qui a touché toute l’organisation et amené à  prendre des décisions stratégiques remarquables :

 Création du comité stratégique d’achat sous la tutelle de la Direction Générale,
 Réorientation de la stratégie de communication vers un Markenting opérationnel,
 Revue de la politique commerciale et de distribution.

2009-2012 : Ouverture à  l’international

Dans le cadre du développement du marché à  l’export et la pénétration du marché de l’Union Maghrébine Arabe (UMA), Land’Or crée en 2010 en association avec un investisseur local, une société industrielle libyenne. Ce projet se trouve pour le moment gelé à  cause des évènements en Libye. En 2011, Land’Or crée LAND’OR MAROC, société commerciale qui s’occupe de la distribution des produits de Land’Or sur le marché marocain. Le groupe crée également LAND’OR USA HOLDINGS INC en vue de futurs projets sur le territoire américain. Parallèlement, le Groupe poursuit sa politique d’innovation avec le lancement de nouveaux produits adaptés aux besoins spécifiques de ses clients, comme le fromage à  tartiner en barquette, ou la crème de fromage avec un positionnement très haut de gamme (PARMESAN et ROQUEFORT). 2013 et 2014 connaitront d’autres lancements qui sont déjà  prévus.